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2024 PCB céramiques multicouches: guide complet de fabrication Materiels, procédés et applications industrielles

2025-10-17

Dernières nouvelles de l'entreprise sur 2024 PCB céramiques multicouches: guide complet de fabrication   Materiels, procédés et applications industrielles

À l'ère de l'électronique haute puissance et haute fréquence — des stations de base 5G aux groupes motopropulseurs de véhicules électriques (VE) et aux systèmes radar aérospatiaux — les circuits imprimés céramiques multicouches (MLC PCB) se distinguent comme une technologie essentielle. Contrairement aux circuits imprimés FR4 traditionnels, qui ont du mal avec la dissipation thermique et l'intégrité du signal à des températures extrêmes, les circuits imprimés MLC utilisent des substrats céramiques (par exemple, alumine, nitrure d'aluminium) pour offrir une conductivité thermique, une résistance à la température et des performances diélectriques supérieures. Le marché mondial des circuits imprimés MLC reflète cette demande : il devrait croître à un TCAC de 9,91 % jusqu'en 2031, grâce à l'adoption dans les secteurs de l'automobile, de l'aérospatiale et des télécommunications.


Ce guide fournit une analyse complète de la fabrication des circuits imprimés MLC — de la sélection des matériaux et de la production étape par étape au contrôle qualité et aux applications réelles. Avec des comparaisons basées sur des données, des informations exploitables et les meilleures pratiques de l'industrie, il permet aux ingénieurs, aux acheteurs et aux concepteurs de comprendre et d'exploiter cette technologie haute performance.


Points clés à retenir
  a. La supériorité des matériaux améliore les performances : les substrats céramiques en alumine (20–30 W/mK) et en nitrure d'aluminium (170–200 W/mK) surpassent le FR4 (0,2–0,3 W/mK) en termes de conductivité thermique, ce qui permet aux circuits imprimés MLC de supporter plus de 350°C contre la limite de 130°C du FR4.
  b. La précision de fabrication est non négociable : les circuits imprimés MLC nécessitent 7 étapes critiques — préparation du substrat, empilage des couches, perçage des vias, métallisation, frittage, finition et tests — chacune exigeant des tolérances serrées (±5μm pour l'alignement des couches).
  c. Le contrôle qualité prévient les défaillances coûteuses : les contrôles initiaux des matériaux (inspection MEB) et les tests en cours de fabrication (AOI, continuité électrique) réduisent les taux de défauts à <0,1 % pour les applications à haute fiabilité (par exemple, l'aérospatiale).
  d. Les applications couvrent des industries à enjeux élevés : les circuits imprimés MLC sont essentiels pour les radars automobiles (77 GHz), les LED haute puissance (durée de vie de plus de 100 000 heures) et les communications militaires (résistance aux intempéries).
  e. La croissance future dépend de l'innovation : la miniaturisation (couches plus denses) et la fabrication écologique (frittage à faible énergie) élargiront l'utilisation des circuits imprimés MLC dans l'IoT et les VE.


Comprendre les circuits imprimés céramiques multicouches (MLC PCB)
Les circuits imprimés MLC sont des cartes de circuits imprimés avancées construites en empilant et en liant plusieurs couches de céramique, chacune gravée de circuits conducteurs (par exemple, cuivre, argent). Leur structure unique combine l'efficacité thermique de la céramique avec la densité des conceptions multicouches — comblant un vide laissé par les circuits imprimés traditionnels dans l'électronique haute performance.


Qu'est-ce qui rend les circuits imprimés MLC uniques ?
Contrairement aux circuits imprimés FR4 (fibre de verre + époxy) ou aux circuits imprimés céramiques monocouches, les circuits imprimés MLC offrent :
  a. Une conductivité thermique plus élevée : transfèrent la chaleur 100 à 600 fois plus vite que le FR4, empêchant la surchauffe des composants.
  b. Une plage de températures plus large : fonctionnent de manière fiable de -200°C (aérospatiale) à 350°C (fours industriels).
  c. Une perte diélectrique plus faible : maintiennent l'intégrité du signal à des fréquences allant jusqu'à 100 GHz (essentiel pour les ondes millimétriques 5G).
  d. Une densité compacte : empilent 4 à 20 couches de céramique avec des microvias (diamètre de 50 à 100μm) pour loger plus de circuits dans de petits espaces.


Principaux avantages par industrie
Les circuits imprimés MLC résolvent les problèmes spécifiques à l'industrie que les circuits imprimés traditionnels ne peuvent pas résoudre. Voici comment ils apportent de la valeur dans les secteurs clés :

Application industrielle Principaux avantages des circuits imprimés MLC Impact réel
Radar automobile (77 GHz) - 50 % de perte de signal en moins que le FR4

- Résiste à la chaleur du compartiment moteur (+150°C)

- Pas de déformation pendant les cycles thermiques
Étend la portée de détection radar de 20 % (de 100 m à 120 m) pour une ADAS plus sûre.
Éclairage LED haute puissance - Conductivité thermique jusqu'à 200 W/mK

- Durée de vie de plus de 100 000 heures

- Pas besoin de dissipateurs thermiques externes
Réduit les réclamations de garantie des LED de 70 % par rapport aux conceptions basées sur le FR4.
Communications militaires - Fonctionne de -50°C à +200°C

- Blindage EMI (réduit le bruit de 30 %)

- Résistant aux chocs (500G)
Assure une communication fiable dans les environnements désertiques, arctiques et de combat.
Avionique aérospatiale - Résistant aux radiations (pour les satellites)

- Léger (30 % plus léger que les circuits imprimés à cœur métallique)

- Haute résistance mécanique
Réduit le poids de la charge utile des satellites de 15 %, ce qui diminue les coûts de lancement.


Sélection des matériaux pour les circuits imprimés MLC : alumine contre nitrure d'aluminium
Les performances des circuits imprimés MLC commencent par le choix du matériau du substrat. Deux céramiques dominent le marché : l'alumine (Al₂O₃) et le nitrure d'aluminium (AlN). Chacune possède des propriétés uniques adaptées à des applications spécifiques.


Comparaison des matériaux côte à côte

Propriété Alumine (Al₂O₃) Nitrure d'aluminium (AlN) FR4 (circuit imprimé traditionnel)
Conductivité thermique 20–30 W/mK 170–200 W/mK 0,2–0,3 W/mK
Température de fonctionnement maximale 1600°C (à court terme) 2200°C (à court terme) 130°C (en continu)
Constante diélectrique (1 MHz) 9,8–10,5 8,0–8,5 4,2–4,8
Perte diélectrique (1 MHz) 0,0005–0,001 0,0008–0,0012 0,015–0,025
Résistance mécanique 300–400 MPa (flexion) 350–450 MPa (flexion) 150–200 MPa (flexion)
Coût (relatif) 1,0 3,5–5,0 0,1–0,2


Comment choisir le bon matériau céramique
  a. Choisissez l'alumine si : vous avez besoin d'une solution rentable pour les applications à chaleur moyenne (par exemple, pilotes de LED, capteurs automobiles basse consommation) où une conductivité thermique de 20–30 W/mK est suffisante.
  b. Choisissez le nitrure d'aluminium si : vous concevez pour des scénarios haute puissance (par exemple, groupes motopropulseurs de VE, radar aérospatial) qui nécessitent une dissipation thermique maximale (170–200 W/mK) et une résistance à la température.
  c. Évitez le FR4 si : votre application dépasse 130°C ou nécessite une intégrité du signal supérieure à 10 GHz.


Préparation des matériaux : de la poudre à la préforme
Avant la fabrication, les matériaux céramiques subissent une préparation rigoureuse pour garantir l'uniformité et la qualité :
  1. Traitement de la poudre : les poudres d'alumine/AlN sont broyées à une granulométrie fine (1–5μm) pour assurer un frittage dense ultérieurement. Les impuretés (par exemple, fer, silice) sont éliminées à <0,1 % pour éviter les défauts.
  2. Ajout de liant : les poudres sont mélangées avec des liants organiques (par exemple, polyvinyl butyral) et des solvants pour créer une « suspension » visqueuse pour le coulage sur bande.
  3. Coulage sur bande : la suspension est étalée sur un film support (par exemple, PET) à l'aide d'une racle, créant des feuilles de céramique minces et uniformes (50–200μm d'épaisseur). Les feuilles sont séchées pour éliminer les solvants.
  4. Perforation/découpe : les feuilles séchées sont coupées à la taille de circuit imprimé souhaitée (par exemple, 100x150 mm) et perforées avec des trous d'alignement pour un empilage précis.


Étape critique : la pureté de la poudre est testée par fluorescence X (XRF) pour garantir l'absence de contaminants — même 0,5 % de fer peut réduire la conductivité thermique de 10 %.


Processus de fabrication des circuits imprimés MLC étape par étape
La production de circuits imprimés MLC est une séquence de 7 étapes axée sur la précision, chacune nécessitant un équipement spécialisé et un contrôle strict du processus. Toute déviation (par exemple, couches mal alignées, frittage incomplet) peut rendre la carte inutilisable.

1. Préparation du substrat : création de feuilles de céramique uniformes
La base des circuits imprimés MLC est constituée de feuilles de céramique de haute qualité. Après le coulage sur bande (détaillé ci-dessus), les feuilles subissent :
  a. Inspection de l'épaisseur : un micromètre laser vérifie l'épaisseur des feuilles (tolérance de ±2μm) pour assurer un empilage constant des couches.
  b. Test de densité : des échantillons aléatoires sont cuits pour éliminer les liants et pesés pour vérifier la concentration de poudre — trop de liant entraîne un retrait pendant le frittage.
  c. Nettoyage de surface : les feuilles sont essuyées avec de l'alcool isopropylique pour éliminer la poussière, ce qui pourrait provoquer des espaces d'air lors des étapes ultérieures.


2. Empilage et stratification des couches : liaison des couches de céramique
L'empilage aligne les feuilles de céramique avec des motifs conducteurs pour former la structure multicouche. La précision est essentielle ici — même un désalignement de 10μm peut casser les connexions des vias.


Étapes clés de l'empilage :
  a. Sérigraphie : une pâte conductrice (cuivre, argent ou or) est sérigraphiée sur des feuilles de céramique pour créer des pistes, des pastilles et des pastilles de vias. La viscosité de la pâte est contrôlée (50 000 à 100 000 cP) pour assurer des lignes nettes et uniformes.
  b. Alignement : les feuilles sont empilées à l'aide de systèmes d'alignement optique (précision de ±5μm) qui correspondent aux trous d'alignement perforés précédemment. Les couches sont ordonnées pour alterner entre les motifs céramiques et conducteurs.
  c. Stratification : l'ensemble empilé est pressé dans un stratificateur sous vide à 70–100°C et à une pression de 10–20 MPa. Le vide élimine les bulles d'air, tandis que la chaleur ramollit les liants pour lier les couches.


Facteurs de stratification critiques :

Facteur Spécification Objectif
Niveau de vide ≤-0,095 MPa Élimine les bulles d'air (provoquent une délamination pendant le frittage).
Pression 10–20 MPa (ajustée en fonction de l'épaisseur de la feuille) Assure un contact intime entre les couches (empêche les déconnexions des vias).
Température 70–100°C Ramollit les liants sans durcissement prématuré.
Temps de séjour 5–10 minutes Permet à la pression de se répartir uniformément sur la pile.


3. Perçage des vias et métallisation des trous : connexion des couches
Les vias sont de minuscules trous qui relient les circuits à travers les couches. Pour les circuits imprimés MLC, deux méthodes sont courantes :
  a. Perçage au laser : les lasers UV (longueur d'onde de 355 nm) percent des microvias (diamètre de 50 à 100μm) avec une précision de ±5μm. Cette méthode est idéale pour les conceptions à haute densité (par exemple, les modules 5G).
  b. Perforation : des poinçons mécaniques créent des vias plus grands (200–500μm) pour les applications à faible coût (par exemple, les pilotes de LED). La perforation est plus rapide mais moins précise que le perçage au laser.
Après le perçage :
  c. Désécurisation : un traitement au plasma élimine le liant résiduel des parois des vias pour assurer l'adhérence du métal.
  d. Métallisation : les vias sont remplis de pâte conductrice (argent ou cuivre) ou plaqués de cuivre autocatalytique (épaisseur de 0,5 à 1μm) pour créer des voies électriques entre les couches.


4. Métallisation et création de motifs de circuits : création de chemins conducteurs
Des couches conductrices sont ajoutées pour former des circuits fonctionnels. Deux méthodes principales sont utilisées :
  a. Sérigraphie : la plus courante pour les circuits imprimés MLC — la pâte conductrice est imprimée sur des feuilles de céramique pour former des pistes (largeur de 50 à 100μm) et des pastilles. La pâte est séchée à 120°C pour éliminer les solvants.
  b. Pulvérisation cathodique : pour les applications haute fréquence (par exemple, radar), une fine couche de cuivre (1 à 5μm) est pulvérisée sur des feuilles de céramique à l'aide d'un système sous vide. La pulvérisation cathodique offre une meilleure adhérence et une meilleure intégrité du signal que la sérigraphie, mais elle est plus coûteuse.


Contrôle qualité : un système d'inspection optique automatisée (AOI) vérifie la largeur des pistes, l'alignement des pastilles et la couverture de la pâte — les défauts tels que les pistes manquantes sont signalés avant le frittage.


5. Frittage : densification de la structure céramique
Le frittage est l'étape « décisive » qui transforme l'ensemble empilé, rempli de matières organiques, en un circuit imprimé céramique dense. Le processus implique de chauffer la pile à des températures élevées pour :
  a. Éliminer les liants organiques (phase de combustion : 200–400°C).
  b. Fusionner les particules de céramique en une structure solide et dense (phase de frittage : 1600–1800°C pour l'alumine ; 1700–1900°C pour l'AlN).
  c. Lier les couches conductrices au substrat céramique.


Principaux résultats du frittage :

Aspect Ce qui se passe pendant le frittage Impact sur les performances
Densification céramique Les particules de poudre fusionnent, réduisant la porosité de 40 % à <5 %. Augmente la conductivité thermique de 50 % et la résistance mécanique de 300 %.
Combustion du liant Les liants organiques sont oxydés et éliminés (ne laissent aucun résidu). Empêche les vides qui provoquent des points chauds thermiques.
Contrôle du retrait La pile se rétrécit de 15 à 20 % (uniformément, si elle est traitée correctement). Nécessite des « éprouvettes » pré-frittées pour prédire la taille finale.
Uniformité de la microstructure Une structure de grains de céramique homogène (taille des grains de 5 à 10μm) est formée. Assure des propriétés thermiques et électriques constantes sur le circuit imprimé.


Contrôle critique : le four de frittage utilise une rampe de température programmée (5°C/min) pour éviter les fissures — un chauffage rapide provoque un retrait inégal.


6. Finition de surface : amélioration de la fiabilité et de la soudabilité
Après le frittage, le circuit imprimé MLC subit des traitements de surface pour le préparer à l'assemblage des composants :
  a. Planarisation : les surfaces supérieure/inférieure sont meulées avec des abrasifs diamantés pour obtenir une planéité de ±5μm — essentielle pour le placement des composants à montage en surface (CMS).
  b. Placage de surface : une fine couche de nickel (5 à 10μm) et d'or (0,1 à 0,5μm) ou ENIG (Or par immersion au nickel autocatalytique) est appliquée sur les pastilles. Cela améliore la soudabilité et empêche l'oxydation.
  c. Marquage au laser : un laser à fibre grave les numéros de pièce et les codes de lot sur le circuit imprimé pour la traçabilité.


Comparaison des finitions de surface pour les circuits imprimés MLC :

Type de finition Soudabilité Résistance à la corrosion Coût (relatif) Idéal pour
ENIG Excellente (durée de conservation de 12 mois) Supérieure (500h de brouillard salin) 3,0 Aérospatiale, dispositifs médicaux
Argent par immersion Bonne (durée de conservation de 6 mois) Modérée (200h de brouillard salin) 2,0 Automobile, électronique grand public
Étain-plomb (HASL) Bonne (durée de conservation de 12 mois) Faible (100h de brouillard salin) 1,0 Applications industrielles à faible coût


7. Assemblage final et tests : validation des performances
La dernière étape consiste à monter les composants et à vérifier la fonctionnalité du circuit imprimé :
  1. Placement des composants : les CMS (par exemple, résistances, condensateurs, circuits intégrés) sont placés à l'aide de machines de placement (précision de ±10μm).
  2. Soudure par refusion : le circuit imprimé est chauffé dans un four à refusion (température de pointe : 260°C pour la soudure sans plomb) pour faire fondre la pâte à souder et lier les composants.
  3. Lavage : le nettoyage aqueux élimine les résidus de flux, ce qui pourrait provoquer de la corrosion.
  4. Tests fonctionnels : le circuit imprimé est testé pour la continuité électrique, l'impédance (±1Ω pour les conceptions à 50Ω) et l'intégrité du signal (à l'aide d'un VNA pour les cartes haute fréquence).
  5. Tests environnementaux : pour les applications à haute fiabilité, les circuits imprimés subissent des cycles thermiques (-40°C à +150°C, 1000 cycles) et des tests de vibration (10–2000 Hz, accélération de 10G) pour assurer la durabilité.


Contrôle qualité : prévention des défauts dans les circuits imprimés MLC
Les circuits imprimés MLC sont utilisés dans des applications critiques pour la sécurité (par exemple, BMS de VE, radar aérospatial), de sorte que le contrôle qualité (CQ) est intégré à chaque étape de la fabrication. Voici comment les défauts sont détectés et prévenus.

1. CQ des matières premières : détection précoce des problèmes
  a. Pureté de la poudre : l'analyse XRF garantit que les impuretés sont <0,1 % — même de petites quantités de fer peuvent réduire la conductivité thermique.
  b. Cohérence du liant : la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (FTIR) vérifie la composition du liant pour éviter les problèmes de retrait lors du frittage.
  c. Uniformité des feuilles : un profileur laser vérifie l'épaisseur des feuilles de céramique (±2μm) et la rugosité de surface (Ra <0,5μm) pour éviter les lacunes de stratification.

2. CQ en cours de fabrication : arrêt des défauts en milieu de production
  a. Alignement des couches : les systèmes d'alignement optique (précision de ±5μm) vérifient les couches empilées — un désalignement >10μm déclenche une reprise.
  b. Qualité des vias : l'inspection aux rayons X (résolution de 20μm) vérifie le remplissage des vias — les vides >10 % du volume des vias sont rejetés.
  c. Densité de frittage : le principe d'Archimède mesure la densité de la céramique — une densité <95 % de la valeur théorique indique un frittage incomplet.

3. CQ final : validation des performances de bout en bout
  a. Tests électriques : les testeurs à sonde volante vérifient les circuits ouverts/courts-circuits (couverture à 100 %) et la stabilité de l'impédance (±1Ω).
  b. Tests thermiques : un analyseur flash laser mesure la conductivité thermique — les valeurs <90 % des spécifications indiquent des défauts.
  c. Tests mécaniques : les tests de résistance à la flexion (selon la norme ASTM C1161) garantissent que le circuit imprimé peut résister à la manipulation — une résistance <300 MPa pour l'alumine est rejetée.
  d. Tests de fiabilité : les tests de durée de vie accélérée (ALT) simulent 10 ans d'utilisation (par exemple, 1000 cycles thermiques) pour prédire les performances à long terme.


Point de données : un CQ rigoureux réduit les taux de défauts des circuits imprimés MLC à <0,1 % pour les applications aérospatiales — essentiel pour éviter les défaillances coûteuses sur le terrain.


Applications des circuits imprimés MLC et tendances futures
Les circuits imprimés MLC sont indispensables dans les industries où les performances, la fiabilité et la résistance à la température ne sont pas négociables. Voici leurs principaux cas d'utilisation et les tendances émergentes.


Applications clés par industrie

Industrie Cas d'utilisation spécifiques Avantage des circuits imprimés MLC par rapport aux circuits imprimés traditionnels
Automobile BMS de VE, radar ADAS (77 GHz), contrôleurs de groupe motopropulseur Résiste à la chaleur du compartiment moteur de 150°C ; 50 % de perte de signal en moins pour le radar.
Aérospatiale et défense Émetteurs-récepteurs satellites, systèmes radar, avionique Résistant aux radiations ; fonctionnement de -200°C à +200°C ; 30 % plus léger que le cœur métallique.
Télécommunications Stations de base 5G mmWave, petites cellules Maintient l'intégrité du signal à 28/39 GHz ; faible perte diélectrique (<0,001).
Dispositifs médicaux Scanners IRM, diodes laser, moniteurs portables Biocompatible (ISO 10993) ; résistant à la stérilisation (autoclave).
Industriel LED haute puissance, onduleurs industriels, capteurs Durée de vie de plus de 100 000 heures ; gère les environnements de fours industriels à 300°C.


Tendances futures qui façonnent les circuits imprimés MLC
 1. Miniaturisation et densité plus élevée : la demande de dispositifs IoT plus petits et de modules 5G stimule les circuits imprimés MLC avec plus de 20 couches et des microvias <50μm — grâce au perçage laser avancé et aux feuilles de céramique minces (50μm).
 2. Fabrication écologique : le frittage à faible énergie (utilisation de fours à micro-ondes au lieu de fours traditionnels) réduit la consommation d'énergie de 40 %. Les liants recyclables (par exemple, les polymères à base de plantes) réduisent les déchets.
 3. Nouveaux matériaux céramiques : les céramiques au carbure de silicium (SiC) et au nitrure de bore (BN) émergent — le SiC offre une conductivité thermique de 300 W/mK (meilleure que l'AlN) pour les VE à très haute puissance.
 4. Composants intégrés : les composants passifs (résistances, condensateurs) sont intégrés à l'intérieur des couches de céramique pour gagner de la place — idéal pour les appareils portables et les dispositifs médicaux miniaturisés.


FAQ : questions courantes sur les circuits imprimés MLC
1. Pourquoi les circuits imprimés MLC sont-ils plus chers que les circuits imprimés FR4 ?
Les circuits imprimés MLC coûtent 5 à 10 fois plus cher que le FR4 en raison de :
  a. Matériaux spécialisés (l'alumine/AlN coûte 10 fois plus cher que le FR4).
  b. Fabrication de précision (perçage au laser, frittage sous vide).
  c. CQ rigoureux (rayons X, tests thermiques).
Cependant, leur durée de vie plus longue (10x par rapport au FR4) et leurs coûts de maintenance inférieurs les rendent rentables pour les applications à haute fiabilité.


2. Les circuits imprimés MLC peuvent-ils être personnalisés pour des applications spécifiques ?
Oui — les options de personnalisation incluent :
  a. Sélection des matériaux (alumine pour le coût, AlN pour la chaleur élevée).
  b. Nombre de couches (4 à 20 couches).
  c. Taille des vias (50 à 500μm).
  d. Finition de surface (ENIG pour l'aérospatiale, argent par immersion pour l'automobile).
  e. Intégration de composants (pour la miniaturisation).


3. Quel est le délai de livraison typique pour les circuits imprimés MLC ?
Les délais de livraison varient en fonction de la complexité :
  a. Prototypes (1 à 10 unités) : 2 à 4 semaines (y compris le frittage et les tests).
  b. Petits lots (100 à 500 unités) : 4 à 6 semaines.
  c. Grands lots (plus de 1000 unités) : 6 à 8 semaines.
Les délais de livraison sont plus longs que pour le FR4 (1 à 2 semaines) en raison du processus de frittage, qui prend 2 à 3 jours.


Conclusion : circuits imprimés MLC – L'épine dorsale de l'électronique de nouvelle génération
Les circuits imprimés céramiques multicouches ne sont pas seulement une alternative « haute performance » aux circuits imprimés traditionnels — ils sont une nécessité pour les applications électroniques les plus exigeantes. Leur combinaison unique de conductivité thermique, de résistance à la température et d'intégrité du signal permet des innovations dans les VE, la 5G, l'aérospatiale et les dispositifs médicaux qui étaient autrefois impossibles.


Le processus de fabrication des circuits imprimés MLC — de la préparation des matériaux et de l'empilage des couches au frittage et au CQ — nécessite de la précision, un équipement spécialisé et une attention particulière à la qualité. Chaque étape, des contrôles de pureté de la poudre aux tests de cyclage thermique, est conçue pour assurer la fiabilité dans les environnements critiques pour la sécurité.


Alors que l'industrie électronique évolue vers une puissance plus élevée, une fréquence plus élevée et des facteurs de forme plus petits, les circuits imprimés MLC joueront un rôle encore plus important. Les tendances émergentes telles que la miniaturisation, la fabrication écologique et les nouveaux matériaux céramiques élargiront leur utilisation dans l'IoT, les appareils portables et les VE à très haute puissance.


Pour les ingénieurs et les acheteurs, la compréhension de la fabrication des circuits imprimés MLC est essentielle pour sélectionner la bonne technologie pour leurs projets. En privilégiant la sélection des matériaux, le contrôle des processus et les tests de qualité, vous pouvez utiliser les circuits imprimés MLC pour construire une électronique plus sûre, plus fiable et mieux adaptée aux exigences du monde moderne. L'avenir de l'électronique haute performance est la céramique — et les circuits imprimés MLC ouvrent la voie.

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